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Toujours dans ma petite revue de presse estivale, s’il vous manque un peu de motivation pour vous attaquer aux œuvres complètes de Saint-Just, je vous invite tout de même à lire le portrait qui lui était consacré hier en dernière de couv’ de l’Huma.

« C’est le procès du roi, en novembre 1792, qui rend Saint-Just célèbre. Alors que le débat fait rage, Saint-Just, avec ses formules lapidaires, le ramène à l’essentiel : « Pour moi, je ne vois point de milieu : cet homme doit régner ou mourir », dit-il.

[…]

« Si vous vous voulez la République, attachez-vous au peuple et ne faites rien que pour lui. La forme de son bonheur est simple, et le bonheur n’est pas plus loin des peuples qu’il n’est loin de l’homme privé. Un gouvernement simple est celui où le peuple est indépendant sous des lois justes et garanties, et où le peuple n’a pas besoin de résister à l’oppression, parce qu’on ne peut point l’opprimer », préconise-t-il. La Constitution de l’An I, finalement, ne sera jamais appliquée. Mais d’emblée Saint-Just essaie de lui donner une inflexion sociale et égalitaire très forte. Avec Robespierre et Couthon, il forme au sein du Comité de salut public une sorte de triumvirat. »

Le débat autour de l’antisémitisme est très prégnant et clivant en France, particulièrement depuis le début de la décennie.

Il l’est également à Reims depuis quelques mois et le sera encore plus mi-septembre, c’est d’ailleurs pour cela que j’y consacrerai quelques post.

L’actualité alimente le débat,  conflit au Proche-Orient, profanations, agressions et plus récemment le meurtre d’Ilan Halimi et le récent procès en assise du « gang des barbares » et très souvent les médias donnent un écho particulier à des positions peu représentatives et clivantes, qui loin d’aider au vivre ensemble alimentent la polémique. L’affaire Fofana fera malheureusement école.

D’autres voix, au contraire, tentent d’apporter une contribution constructive et républicaine, comme c’est le cas avec cette tribune de Vanessa Ratignier dont je vous livre ici deux extraits, mais que je vous invite à lire dans son intégralité sur le site de Libération.

« Ilan Halimi, un jeune homme de 23 ans assassiné après avoir enduré vingt-quatre jours de tortures. Mort, parce que juif. L’atrocité de ce crime antisémite a mobilisé la communauté juive. Elle venait de perdre l’un des siens, parce que, justement, il était l’un des siens. Mais elle n’était pas seule à perdre un de ses membres. La société française aussi faisait le deuil d’un de ses fils. »

[…]

« Pour Théo Klein, c’est là l’essentiel du débat : l’affaire Fofana constitue un péril non tant pour la seule communauté juive que pour la communauté française dans son ensemble. Mais j’ai peur que cette évidence soit occultée par le tonnerre de la polémique. N’en déplaise à certains, je refuse que la parole française juive soit ainsi enfermée dans une vision communautariste de la société. En tout cas, pas en mon nom. »

A voir, au parc de Champagne à Reims, une promenade récréative dans les aires de jardins, pour se libérer l’esprit.
« Certains disent que c’est grâce à Dieu que le jardin est fertile. Or ce n’est pas lui qui vient désherber »

A défaut de vraiment prendre le temps d’écrire, ce blog va s’orienter un peu plus vers des photos de mon quotidien, principalement avec mon compagnon de route qu’est l’IPhone 2.
Et on commence par un samedi matin au Parc de Champagne…