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Tag Archives: ségolène royal

Et pour Martine Aubry bien sûr !

On ne mesure pas assez la portée du scrutin de ce soir.

Allez, encore quelques petites heures d’attente…

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Ségolène Royal, dont le siège de campagne lors de la présidentielle se trouvait Bd St Germain dans le 7ème (où peu, très peu de monde aura eu accès), à moins de 100 m de Solférino, et dont les actuels locaux se trouvent Bd Raspail, non loin encore, se propose de déménager Solfé :

« Je pense que ce serait un très bon symbole et en plus ça permettrait peut-être de faire des économies au passage et donc de baisser le coût des adhésions »

Un argument de fin de campagne un peu simple : stigmatiser un bâtiment se trouvant il est vrai dans un des quartiers très bourgeois, au cœur des ministères, mais surtout à 2 minutes de l’Assemblée nationale.

Et avec un peu de chance, si la crise immobilière ne frappe pas trop fort le 7ème arrondissement, gageons que cette vente non seulement permette de baisser le coût des adhésions, mais aussi de rembourser les cartes comme cela avait promis à la veille du vote sur les motions.

Benoît Hamon estime que « les Français s’en foutent ». Il se trompe, les miitants également s’en foutent, sauf peut être les permanents qui apprécieraient probablement de déménager dans un quartier de Paris plus vivant, et surtout où les restos sont moins chers…

2919108548_b5b751254dLe 75ème congrès du Parti socialiste s’est donc achevé ce midi à Reims sans synthèse ni quelconque alliance majoritaire. On peut évidemment parler d’échec, car quelques jours encore le Parti socialiste affichera au grand jour ses divisions. Cette division est aussi le reflet d’un parti au fonctionnement réellement démocratique, où les militants sont amenés à se prononcer avant tout sur des textes avant de choisir leurs dirigeants, dans une séquence politique qui dure tout de même deux semaines.

Mais il est vrai également que faute de réelle clarté dans le premier vote militant sur les textes d’orientation, faible écart entre chaque motion et aucun ne dépassant les 30%, il peut sembler préférable de redonner la parole aux militants pour trancher entre trois candidats, Benoît Hamon, Martine Aubry et Ségolène Royal, représentant trois conceptions différentes du Parti et de la stratégie qu’il doit prendre plutôt que d’avoir pris le risque d’un mauvais accord entre dirigeants à l’occasion de la nuit des résolutions.

Une fois la démocratie exprimée, chacun devra prendre acte d’un résultat qui ne souffrira plus aucune contestation, et le Conseil national de samedi devra être celui de l’unité retrouvée.